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Jour International de l’Enfant : La communauté internationale ferme les yeux trop souvent pendant que les vies des millions d’enfants dans le monde sont en danger.

20 novembre 2017

Le monde compte aujourd’hui avec plus de 167 millions d’enfants qui vivent dans la pauvreté extrême. 69 millions d’entre eux ayant moins de 5 ans mourront entre 2016 et 2030. 60 millions d’enfants en âge d’aller à l’école continueront à être non-scolarisés. Ce sont les chiffres du dernier rapport de l’UNICEF.

Ceci arrive pendant que nôtre énorme vaisseau spatial appelé « planète terre » se promène dans le chemin obscur des intérêts financiers des grosses puissances mondiales où gouvernements et multinationales ont soif de pouvoir et d’argent. Ceci à n’importe quel prix. Le résultat de cela est malheureux : des enfants yéménites victimes d’un blocus criminel promu par l’Arabie Saoudite et ses alliés, des bombes nord-américaines et des embargos de ce pays tuant en Syrie des enfants qui à aucun moment ont demandé à être au milieu de leur effets destructifs. Des enfants qui malgré être gouvernés par un Prix Nobel de Paix, doivent assumer sa politique qui a pour résultat l’assassinat de nombreuses personnes qui défendaient les droits de l’homme et qui exigeaient l’accomplissement d’un accord de paix entre FARC et gouvernement colombien. On pourrait citer encore et encore plus de cas où les enfants sont toujours victimes. La question est : qui voit pour leurs droits ? Qui voit pour leurs intérêts ? Qui voit pour leur bonheur ? A qui profite le crime ?

Il est important de signaler que selon UNICEF, les enfants constituent près de la moitié des personnes qui vivent avec moins de 1.90.- USD par jour, soit 900 millions de personnes. Ainsi, pour l’année 2014, près de 160 millions d’enfants souffraient de problèmes de croissance et de mal nutrition. La mortalité enfantine s’est réduite, mais les statistiques indiquent que pour l’année 2030, mourront presque 70 millions d’enfants avant leur 5 ans. Ceci dû à un manque de volonté politique internationale qui pourrait, par le biais d’interventions médicales simples et de bas cout, remédier tout cela. L’OMS considère ainsi qu’il n’y a pas suffisamment de personnel qui puisse répondre aux besoins sanitaires des enfants. En effet pour couvrir les besoins basiques de santé, l’organisation énoncée estime qu’il y a besoin d’au moins 23 professionnels de la santé pour 10 mil personnes. Les pays qui ne n’atteignent pas ces objectifs vivent dans des crises sociales énormes et dans des inégalités conclue l’organisation. Inégalités qui mènent souvent à des conflits armées et à une injustice sociale déplorable.

Quelques pays :

Yémen :

Le pays souffre un des coups les plus difficiles en matière de Santé. Le choléra affecte aujourd’hui 900'000 personnes dont la moitié sont des enfants. Ainsi, UNICEF cite le chiffre malheureux de 1 nouveau cas de cette maladie par minute. La famine frappe au même temps. En effet, presque 2 millions d’enfants souffrent de dénutrition aigüe selon l’organisation mentionnée. Ceci dû en grande partie aux deux ans et demi de conflit. A cela s’ajoute le blocus saoudien qui affecte 80% des enfants yéménites soit 10 millions de mineurs. Ainsi, les vaccins, les médicaments et la nourriture n’arrivent pas aux mains de ces derniers mettant en collapsus la totalité des services de santé et d’alimentation du Yémen. Le système des eaux et de manutention se trouvent dans son état le plus déplorable. Il rend impossible le combat contre les bactéries et prive 15 millions de personnes à l’accès à quelque chose de si essentiel comme l’est l’eau. Pour fermer la donne, il existe presque de 2.2 millions de déplacés internes selon UNICEF où la moitié sont des enfants.

Colombie :

Le rapport de l’Institut National de la Santé de Colombie affirme qu’en 2017 il existe un registre de 89 cas de décès dû à une mauvaise nutrition. Dans la semaine du 14 au 20 mai de la même année sont décédés 8 enfants dont 5 par des causes de famine. Le chiffre a donc augmenté depuis 2016. Les filles sont les plus affectées chez les enfants représentant le 50% de décès. Le 69% sont des bambins de moins d’un an de naissance. La population indigène représente le 25% de ces décès et un autre 25% est représenté par les afro-colombiens. Le taux de malnutrition s’élève à 13.2% selon les chiffres des ONG. Ceci en contraste avec le chiffre détenu par le Département de Vaupés en Amazonie, le Département du Coco dans le littoral pacifique et du Département de la Guajira au nord du pays. Les chiffres atteignent 34.7% pour le premier et 27.9% dans le troisième étant ce dernier de caractère chronique chez les moins de 5 ans. Malgré la décision de la Cour Suprême de Justice qui a donné l’ordre au Président de la République de créer un plan de solution à cette situation, le gouvernement n’a encore rien fait. Les résultats sont donc encore nuls. La corruption, le changement climatique, le chômage et la détention des gains de l’exploitation minière aux mains des multinationales et certains membres du gouvernement font qu’il n’y ait pas une solution efficace, ni une volonté politique à vouloir résoudre le problème des enfants.

Nigeria

Le pays africain est le plus peuplé du continent. La guerre interne et la pauvreté affectent fortement la population mineure où la mortalité des enfants ayant moins de 5 ans est de 69%. Il faut tenir compte que la population de 0 à 14 ans représente le 43,8% de la population nationale qui s’élève à 175 millions d’habitants. On trouve chez les enfants de graves cas de famine, de santé, d’éducation restreinte entre autres. Les enfants qui vivent les zones rurales ont plus de risques de mourir sachant que le système de purification des eaux est loin de leur foyer ou n’existe pas. La pauvreté est un autre facteur qui, malgré la grosse production de pétrole du pays, ne finit pas. Tout au contraire, elle s’accroit. Les gains de la rente pétrolière ne restent pas en mains de la population mais en mains des grosses firmes multinationales européennes ou nord-américaines. La discrimination est encore assez répandue dans le pays, notamment envers les enfants qui ont des handicaps de n’importe quel sort. Ils sont souvent du leur situation privés de scolarisation. Le mariage des mineurs dans certaines régions est encore répandu malgré que la loi interdise tel acte. Parfois les parents procèdent à réaliser ces actes dans le désespoir de sortir de la pauvreté, causant ainsi des grosses précoces dangereuse pour la santé de l’enfant. La mutilation des parties génitales des filles 3 mois de naissance et 17 ans sont encore préoccupantes. La traite d’enfants est aussi un cas alarmant.

On pourrait élargir la liste de ces cas dans nombreux du monde entier. On arriverait toujours à un flagrant délit contre les droits de l’homme et contre les droits de l’enfant. A qui profite le crime ? Sans doute aux grosses puissances mondiales et financières qui considèrent qu’un enfant des pays du tiers-monde n’est pas un chiffre d’affaire économique à la hausse dans les grands marchés nationaux et internationaux.

L’ICSFT déplore le résultat de toutes ces tragédies et invite les gouvernements, les organismes nationaux et internationaux ainsi qu’à la communauté internationale à lutter pacifiquement contre tous les cas mentionnés ci-dessus. L’ICSFT, en tant que promoteur des droits de l’homme, considère que le futur de ce monde se trouve entre les mains des enfants. Que peut-on attendre de notre globe et des personnes qui nous gouvernent si la vie d’un enfant n’est pas respectée. Notre organisation se tient à disposition des pays désirant travailler dans le sens des intérêts des enfants du monde entier. Sans distinction aucune de langue, ethnie, culture ou autre. Notre voix se lève pour les enfants qui sont réduits au silence car des intérêts financiers ont éteint leurs voix. Vivent les enfants du monde !